21 августа 2014

L’IFLA Lyon 2014, lieu de rencontres : rencontre d’une des volontaires Brigitte Clément

Samira Cuny

Vous êtes volontaire à l’IFLA cette année. Êtes-vous bibliothécaire ?

Non, je suis documentaliste et je travaille au pôle accès à l’information scientifique et technique de l’Institut de l’Information Scientifique et Technique (INIST), qui est une unité propre du Service du CNRS, le plus grand organisme de recherche français. Jusqu’à maintenant  l’INIST était spécialisé dans la production de bases de données et la fourniture de documents. Nous nous orientons maintenant vers les services aux chercheurs avec de nouvelles activités. On passe d’une logique industrielle à une logique de service aux chercheurs. Je travaille avec les bibliothèques à l’international dans un contexte de fourniture.

Comment êtes-vous devenue volontaire à l’IFLA ?

L’IFLA est un organisme que je connais car je travaille dans un service de fourniture de documents et mon institut a des liens avec cet organisme. Quand j’ai vu qu’il y avait un congrès à Lyon j’ai postulé car je trouve que c’est un engagement et je pense que le volontariat cela peut aussi me permettre de comprendre cette organisation de l’IFLA et de matérialiser de manière concrète les relations que nous avons avec l’IFLA.

Vous avez rencontré beaucoup de collègues ? Avez-vous fait de nouvelles rencontres ?

Pour moi l’IFLA à Lyon cela a aussi été une manière de rencontrer des collègues français parce que comme je travaille à l’international cela m’a permis d’élargir mon réseau de professionnels français parce que d’habitude je vais en conférence à l’international. Mais bien sûr j’ai rencontré aussi beaucoup de collègues étrangers. Mais cela a aussi été pour moi cet aspect de convivialité française que j’ai apprécié. Dans le volontariat on a vraiment eu de bons moments. On a organisé des petites soirées. C’était très sympathique. On se rencontre. On se donne nos coordonnées, et ca je l’apprécie beaucoup au niveau du volontariat.

Avez-vous rencontré des collègues étrangers également ?

Bien sûr. J’ai demandé à la Présidente du comité « Ressource sharing » si je pouvait assister à une session et je suis allée assister à leur 2ème séance de travail. J’ai aussi rencontré mes collègues italiennes et canadiennes. J’ai vu aussi une très bonne collègue d’Afrique du Sud. On s’est vu pendant les conférences. Et nous sommes allées à la soirée à la Sucrière ensemble.

Vous avez donc eu l’occasion d’apprécier quelques unes des conférences. Lesquelles avez-vous préféré ?

Je suis particulièrement tout ce que fait le Comité «Document Delivery and Resource Sharing». J’ai prévu d’assister à certaines conférences, et j’ai assisté à beaucoup de séances plénières. J’ai beaucoup apprécié la session des newcomers, car c’était un retour d’expériences de ceux qui s’engageaient à l’IFLA. Cela donnait l’impression de faire partie d’une famille, de savoir que partout dans le monde on est confronté aux mêmes problèmes et qu’on peut compter les uns sur les autres. C’est cela que j’apprécie, c’est le sentiment de ne pas être seul.

Et cela vous donne envie de vous impliquer dans des activités de l’IFLA ?

Oui, dans l’activité « Document delivery » car j’ai acquis un bagage technique, un socle de compétences qui me permet de comprendre suffisamment en profondeur une fonction.

Et l’année prochaine en Afrique du Sud ?

Ce serait un rêve. Mais je dois pour l’instant absorber tout ce que j’ai acquis durant mon immersion récente à la Bibliothèque nationale au Danemark. Cela s’est fait grâce à mon Directeur Raymond Bérard. Sous son impulsion on a pu mettre en place un projet d’immersion pour sortir de son propre contexte pour aller voir d’autres collègues. Cela donne des compétences techniques, juridiques, linguistiques. Cela m’a permis d’acquérir de nouveaux savoir-faire en participant aux activités quotidiennes et de terrain d’un service de fourniture de documents à l’étranger.

Last update: 21 August 2014